plus sur le jour des abeilles
« Et si LE JOUR DES ABEILLES était un des plus beaux romans d'amour que l'Amérique nous ait livrés ces dernières années ? (...) C'est un roman d'une puissance inoubliable sur l'amour et la guerre, les destins intimes et la grande histoire, les sources de l'art et de la liberté, le tout planté dans des paysages naturels d'une haute réalité picturale. »
--Beatrice Pire, Le Monde
« Avec LE JOUR DES ABEILLES Sanchez a changé d'univers et a composé un roman de passion. (...) On se croirait dans un film baroque et poétique de Frank Borzage, cinéaste non conformiste de l'amour. »
-Edouard Waintrop, Libération
Dans le Jour des Abeilles, Thomas Sanchez évoque la violence du désespoir
et la grandeur élégiaque de deux vies transformées par l'amour et l'exil. Un Américain, professeur
d'histoire de l'art, se rend en Europe afin de découvrir pourquoi Zermano, célèbre peintre espagnol,
a abandonné en Provence, pendant la Seconde Guerre mondiale, Louise, la belle Française qui n'était
autre que sa muse. Visitant la Provence après la mort de Louise, l'Américain découvre des lettres qui
permettent de reconstituer le puzzle de leur histoire d'amour avec des révélations surprenantes sur
Louise, sa participation à la Résistance, son dangereux combat pour échapper à un officer allemand
sadique, et sa profonde intimité avec un mystérieux apiculteur.
Car l'Américain déterre là le secret enfoui depuis un demi-siècle : les lettres de Louise à Zermano,
ces lettres qu'elle n'a jamais envoyées. Il résout ainsi l'énigme de l'Histoire qui a eu raison des
deux amants, dont l'univers a implosé sous la férocité de leur passion, tandis qu'au même moment le
monde extérieur explosait sous le coup de la guerre. Explorant tout aussi bien la France occupée,
la Résistance qui lutte dans l'ombre, que la retraite contemporaine du peintre sur l'île de Majorque,
le professeur américain révèle une passion amoureuse qui ne peut être dissociée de l'art et de la
politique. Il se retrouve au coeur d'un mystère qui l'oblige à sonder l'énigme de son propre désir,
d'où il émane que l'Histoire est tout autant écrite par ceux qui aiment que par ceux qui se battent.
Traduit de l'anglais par L.